« S’adapter à l’enjeu environnemental, économique et préserver mon rendement »
Nicolas Petit, installé dans la Vienne, cherche avant tout à assurer sa récolte quand il s’agit de protéger ses blés contre les maladies. Mais il souhaite aussi optimiser ses coûts de production et se soucie de la préservation de l’environnement. Il raisonne donc ses programmes et cherche à les faire évoluer, avec la modulation du premier passage comme principal levier d’action.
Agriculteur à Ranton dans la Vienne, sur une exploitation de 160 ha de cultures dont 45 ha de blé tendre, Nicolas Petit décrit ses pratiques en matière de protection des blés, avec la septoriose et la rouille jaune en ligne de mire. « Mon premier fongicide c’est la variété, et en cours de campagne les infos données par mon OAD et la météo. Je prévois toujours deux passages, le plus important étant celui positionné à DFE. »
L’important reste de préserver son rendement tout en maîtrisant son coût de production mais il « ne sort pas le pulvérisateur de gaieté de cœur » alors il joue sur le T1, en le modulant avec des produits de biocontrôle, en attendant les outils qui lui permettraient de s’en passer.