Tout savoir sur la culture du soja

BASF et la filière soja

Dans un contexte qui redevient favorable au soja, BASF veut aider les producteurs à améliorer la productivité de cette culture par une maîtrise raisonnée des adventices.

La place du soja dans l’agriculture française

Le soja est une culture très particulière car elle peut être valorisée aussi bien pour son huile que pour ses protéines. Elle appartient aux cultures « oléoprotéagineuses ».
Au niveau agricole, le soja occupe une place très différente en France ou en Europe, par rapport à l’échelle mondiale. En effet, au niveau mondial, le soja est la culture oléagineuse cultivée très majoritairement : elle représente près des 3/4 des surfaces oléagineuses, très loin devant le colza et le tournesol.
En Europe, la représentation des trois cultures est très différente : malgré une demande importante en tourteaux et en graines pour l’alimentation animale, le soja y reste une culture mineure. Il représente à peine 5% de la production oléagineuse de l’Union européenne, assurée principalement par le colza et le tournesol.
Résultat : des volumes d’importations élevés en provenance des grands pays producteurs : Etats-Unis, Brésil, Argentine.


Les principales régions de production

La production de soja en France se partage entre deux régions de France : le Sud-Ouest (avec irrigation) et l’Est (de Rhône-Alpes à l’Alsace). Mais de nouveaux bassins (Centre et Poitou-Charentes) s’y intéressent depuis peu.


Les débouchés de la filière soja

En France, c’est d’abord pour sa richesse en protéines que le soja est utilisé. En effet, l’alimentation animale représente le principal débouché de la production conventionnelle. Le soja est principalement destiné aux volailles et aux jeunes animaux. Il est utilisé sous forme de graines entières, extrudées ou toastées.
Cependant, l’alimentation humaine constitue un débouché en croissance en France, comme en Europe. Les « soyfoods » se présentent sous forme de boissons au soja, tofu à cuisiner ou cuisiné, yaourts, glaces...

Un contexte économique et réglementaire favorable

Le contexte actuel est favorable au développement des surfaces de soja en France. Depuis de nombreuses années, la France tente de limiter sa dépendance vis-à-vis des importations de protéines végétales, en soutenant les cultures protéagineuses.
Cela devient primordial actuellement, car la demande en protéines végétales des pays émergents augmente, ce qui entraîne des prix fortement à la hausse.
En profitant de la mise en place de la nouvelle Politique Agricole Commune, les autorités françaises ont mis en place plusieurs dispositifs dont l’objectif est de favoriser l’introduction des cultures protéagineuses dans les assolements, certains étant orientés précisément vers le soja :

  • Incitation à la diversification des cultures dans les assolements ;
  • Augmentation des surfaces d’intérêt écologiques (SIE) avec prise en compte des cultures protéagineuses ;
  • Aides couplées spécifiques pour les cultures riches en protéines (mesure propre à la France, avec notamment une enveloppe pour le soja de 6 M€) ;
  • Mesures agro-environnementales et climatiques spécifiques (obligation de 5 % - possible jusqu'à 10 % - de légumineuses dans l’assolement).

Par ailleurs, la production de soja française ne comporte pas de variétés génétiquement modifiées (GM). Or la demande est croissante sur ce marché.
En Europe, ce marché est dominant pour l’alimentation humaine, mais concerne aussi l’alimentation animale (10 à 15% de la consommation). Le Japon ou la Corée se positionnent aussi sur ce marché, et la demande émerge depuis peu en Chine. Aujourd’hui, la prime non GM par rapport au cours standard atteint 15%.

Enfin, un autre créneau de différenciation du soja français est la filière biologique, qui représente 20% de la production française. Elle est destinée à 70% à l’alimentation humaine.

Les nombreux atouts du soja pour les agriculteurs

Un contexte économique qui redonne de la compétitivité au soja

  • Tension des prix sur le marché des protéines.
  • Ration de prix soja/maïs à la hausse.
  • Hausse tendancielle du prix des intrants.
  • Intérêt pour les sources de protéines locales.
  • Nouvelles orientation de la PAC (lire plus haut).

Porté par un contexte économique et réglementaire favorable, le soja devrait donc retrouver une place de choix dans les assolements. L'occasion pour les agriculteurs de redécouvrir les autres points forts de cette culture.


Un atout de choix dans les rotations sur le plan agronomique

  • Excellent précédent cultural.
  • Econome en intrants, en temps et en matériel.
  • Peu sujet aux maladies et aux attaques de ravageurs.
  • Amélioration de la structure du sol (qualité du système racinaire et récolte précoce sur sol généralement sec et moins sensible aux tassements).
  • Adapté à de nombreux systèmes de culture (irrigation, travail du sol).

Il faut noter que l’inscription régulière de nouvelles variétés permet l’extension des zones de culture du soja en France.


Un culture qui répond au cahier des charges d’une agriculture responsable

  • Pas d'engrais azoté grâce à la symbiose entre les racines de soja et la bactérie Bradyrhisobium japonicum apportée par inoculation.
  • Réduction des apports azotés pour les cultures suivantes, d’où une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
  • Peu de traitements phytosanitaires contre les maladies et les ravageurs.
  • Bonne valorisation de l’eau : le soja nécessite de 30 à 50 mm d’eau de moins qu’un maïs pour obtenir un rendement élevé en situation irriguée.
  • Souplesse permettant de réduire, voire de faire l’impasse sur les apports d’eau à certains moments sans compromettre le rendement.

Comment BASF accompagne la filière soja ?

La gestion des adventices est l’enjeu technique majeur sur cette culture. BASF accompagne les producteurs de soja depuis de nombreuses années, notamment en leur fournissant des solutions permettant de mieux contrôler les adventices.
On peut citer en particulier notre herbicide de post-levée Pulsar® 40 , lequel a constitué une vraie innovation dans le désherbage des parcelles de soja lors de son introduction sur le marché en 2009.
Utilisé en programme (pré-levée suivi d’un passage en post), Pulsar® 40 permet une maîtrise réellement efficace des adventices, y compris des plus difficiles comme ambroisie, lampourde ou datura.

Sur le terrain, nous accompagnons aussi les producteurs de soja sur les enjeux technico-économiques de la culture grâce à l’expertise de nos équipes régionales et de nos spécialistes.

Enfin, plus globalement, nous accompagnons les agriculteurs sur les bonnes pratiques et l’utilisation responsable de nos produits.

Le désherbage du soja

Désherbage en pré-levée ou en post-levée, combinaison des deux, sans oublier les pratiques agronomiques préventives : aujourd’hui le producteur de soja dispose d’une gamme de solutions étendue pour raisonner le désherbage de ses parcelles.

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