Comparaison pluriannuelle de l’évolution des observations rouille jaune en France

A l’aide du curseur, suivez l’évolution de la maladie de 2016 à 2019.

Plusieurs paramètres sont importants pour expliquer la précocité et l’importance des épidémies :

  • la climatologie de l’été précédent la mise en place de la céréale (conservation de l’inoculum),
  • la climatologie lors du printemps,
  • les variétés de blés en place (seuil de tolérance ou résistance, avec la vigilance qu’il peut être contourné rapidement…),
  • et les races de rouille jaune présentes.


Depuis quelques années la race Warrior, connue pour sa virulence est maintenant majoritaire. Les derniers travaux de l’INRA-Bioger font état d’une diversification de ces souches Warrior avec plusieurs sous-races : Warrior 1, Warrior 3… Au-delà de ces races Warrior, on note également une faible fréquence de la souche Kranich et triticale 2015.


L’analyse de l’année 2018 évoque une dynamique rouille jaune assez tardive avec des observations qui ont débuté en mars et une phase épidémique qui s’est étalée entre mi-avril et mi-mai 2018, avec une pression globale que l’on peut qualifier de moyenne (> à 2017 mais < à 2016)


Pour rappel en 2018, 18% des observations des foyers de rouille jaune ont été réalisées sur les variétés les plus tolérantes. Compte tenu de la dynamique d’évolution des races de rouille jaune et des dérives de sensibilités possibles, l’observation est déterminante pour cette maladie.

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