Les fongicides SDHI créent-ils des résistances ?
Cette question n’est pas spécifique aux SDHI. Elle est inhérente à la biologie des champignons. C’est une problématique que l’on trouve aussi en santé humaine par exemple pour les antibiotiques.
En agriculture, les résistances se gèrent avec la mise en œuvre de bonnes pratiques :
- allongement des rotations
- alternance de cultures
- des solutions diversifiées pour protéger les cultures.
Dans le cas des SDHI, des études scientifiques ont montré qu’il n’y a pas de résistance croisée avec les autres familles fongicides existantes. Mais les bonnes pratiques s’imposent à l’ensemble du monde agricole. La réduction du nombre de molécules à la disposition des agriculteurs peut favoriser le développement de phénomènes de résistances. Les agriculteurs sont ainsi d'autant plus vigilant à préserver la durabilité des solutions disponibles.