Les pesticides permettent de sécuriser les récoltes
En raison des attaques de parasites, les rendements des cultures chuteraient dramatiquement sans protection. En France, on estime à 45% les pertes que provoquerait sur la récolte de blé l’absence de traitements phytosanitaires contre les bioagresseurs.

Pour éviter des dégâts majeurs comme il en existait à une époque où les agriculteurs étaient démunis (ex. : catastrophe du mildiou de la pomme de terre en Irlande au 19ème siècle), les cultures doivent être protégées contre les maladies, les insectes ravageurs et les mauvaises herbes.

Sans traitements phytosanitaires, les rendements chutent
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a estimé la contribution des traitements phytopharmaceutiques à la production agricole mondiale. Le graphique ci-dessous montre l’écart de rendement pour différentes grandes cultures avec ou sans utilisation de produits phytosanitaires. On voit qu’il peut dépasser 30% pour le riz, la pomme de terre ou le coton.
En France, la filière céréalière a estimé à 45% les pertes potentielles engendrées par l’absence de protection phytosanitaire sur la récolte de blé, celles-ci se décomposant ainsi :
- 24% dues aux maladies
- 14% dues aux insectes
- 7% dues aux mauvaises herbes.
Avec un rendement moyen de 70 quintaux à l’hectare (blé tendre d'hiver), cette perte de rendement pourrait représenter plus de 30 q/ha, soit quelque 15 millions de tonnes au total ou l’équivalent de la consommation annuelle de blé des Français.
Les mauvaises herbes, ennemi numéro 1 des agriculteurs au niveau mondial
Selon la FAO, « les mauvaises herbes devraient être considérées comme l'ennemi naturel numéro 1 des agriculteurs. Elles sont à l'origine de quelque 95 milliards de dollars de pertes de production vivrière à l'échelle mondiale, contre 85 milliards de dollars pour les agents pathogènes (maladies), 46 milliards de dollars pour les insectes et 2,4 milliards pour les vertébrés (à l'exclusion de l'homme) ».
Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée, consultez north_east http://agriculture.gouv.fr/ecophyto .
Pour les usages autorisés, doses, conditions et restrictions d’emploi : se référer à l’étiquette du produit et/ou aux usages homologués mentionnés sur notre catalogue produits et/ou north_east www.phytodata.com .