arboriculture fruits à noyau

Les monilioses du pêcher

Parmi les maladies de conservation, les monilioses sont celles qui touchent le plus les pêchers. Elles sont représentées par trois espèces de champignons : Monilia fructigena qui ne touche que les fruits et Monilia laxa et Monilia fructicola qui peuvent toucher les fleurs et rameaux mais aussi les fruits.

Symptômes

  • Sur fleurs et rameaux, les champignons (Monilia laxa / Monilia fructicola) s’installent dès le début du cycle dans les tissus jeunes de la fleur. Le bouquet floral est alors contaminé et finit par se dessécher et se momifier. Un chancre peut se développer sur le rameau. Le stade 20% boutons blancs est le moment clé pour protéger le verger de la moniliose des fleurs et rameaux.
  • Sur jeunes fruits, les champignons provoquent l’apparition de fructifications typiques en coussinets sporifères puis se momifient sur les arbres. La période de risque continue jusqu’au jour de la récolte. Monilia laxa et Monilia fructicola produisent des coussinets sporifères de couleur gris cendré irréguliers. Monilia fructigena produit des coussinets sporifères plus gros, de couleur beige et répartis en cercles concentriques.


Conditions favorables

Les attaques sur fruits se produisent au verger, généralement à partir de blessures provoquées par des piqûres d’insectes ou d’oiseaux, d'averses de pluie et de grêle, etc.


Nuisibilité

Souvent assez discrètes au verger, les pourritures se manifestent rapidement après la récolte.
Les pertes lors du transport et de la conservation peuvent être très élevées. Il n’est pas exceptionnel de devoir supporter jusqu’à 30% de pertes.

Moyens de lutte et solutions fongicides

Il est possible de lutter efficacement contre les monilioses des fruits à noyau par une protection fongicide appropriée. Le raisonnement des programmes fongicides s’effectue en fonction de différents facteurs :

  • La sensibilité et la précocité des variétés : les variétés tardives nécessitent d’être protégées sur une durée plus longue
  • Les conditions météorologiques
  • L’historique des parcelles et des dégâts déjà observés
  • Les conditions et durées de transport et de conservation
  • Mais aussi, les techniques de culture, la densité des fruits, etc.

Important : il faut veiller à alterner les modes d’action entre spécialités fongicides employées.


Faites le bon choix dans vos programmes de protection

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