Oïdium des pêchers et abricotiers : symptômes, traitement et solutions
Maladie importante dans les vergers, l’oïdium peut être responsable de dégâts importants sur les productions de pêches et d’abricots. L’oïdium a une nuisibilité directe en rendant les fruits impropres à la commercialisation. Cette maladie est provoquée par le champignon Podosphaera pannosa et est reconnaissable par les plages de feutrages blanchâtres caractéristiques. A partir du stade durcissement du noyau, les lésions dues à l’oïdium sur les fruits constituent une porte d’entrée aux contaminations par les monilioses. Les fruits touchés sont recouverts de plages de feutrage blanchâtre très caractéristiques.
![oidium du pecher](/Pictures/pictures_fr/arboriculture/maladies_arbres_fruitiers/oidium_du_pecher_560x315.jpg?1678836633693)
Carte d'identité de l'oïdium du pêcher
Symptômes
Sur fruits : l’oïdium attaque les jeunes fruits de pêches et d’abricots dès qu’ils atteignent le stade sensible de 7 à 8 mm de diamètre. Les fruits touchés sont recouverts de plages de feutrage blanchâtre très caractéristiques. Des dégâts peuvent aussi être observés sur feuilles.
Facteurs favorables
Conditions climatiques : l’oïdium du pêcher et de l’abricotier est souvent considéré comme un parasite de stress hydrique, c’est-à-dire qui s’installe après un manque d’eau chez les arbres.
Nuisibilité
L’oïdium, lorsque le niveau d'infestation est élevé, a une nuisibilité directe en rendant les fruits impropres à la commercialisation. Il est aussi très préjudiciable à la récolte en permettant aux monilioses de s’installer.
Moyens de lutte contre l’oïdium des pêchers et abricotiers
Les fruits sont très sensibles à l'oïdium dès le stade 7-8 mm. A partir du stade "durcissement du noyau", la lutte anti-oïdium et celles contre les monilioses doivent être gérées simultanément.
Le choix d’un fongicide polyvalent permet de prévenir les attaques des deux maladies.