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Carpocapses et autres tordeuses des pommes et poires : symptômes, traitement et solutions

Le carpocapse des pommes et des poires est un ravageur redoutable pour les vergers. Cet insecte s’attaque aux pépins et au noyau, causant la chute des fruits. Parfois accompagnés de tordeuses, ces ravageurs peuvent rendre les fruits impropres à la consommation et compliquer la lutte insecticide.

Carte d'identité du carpocapse

Dans la catégorie des tordeuses, ou lépidoptères ravageurs des fruits, la plus connue est Cydia pomonella, le carpocapse des pommes et des poires. Sa chenille creuse des galeries à l'intérieur du fruit. Les fruits atteints présentent alors une fausse maturité et sont rendus impropres à la vente.

Chrysalide : De couleur brun-jaune ou brun-foncé, la chrysalide du carpocapse mesure entre 9 et 10 mm.

Chenille : En début de cycle, la chenille mesure 1.4 mm. De couleur blanchâtre, elle a une tête noire et une plaque thoracique brune. Au fur et à mesure de son développement, elle devient rose clair. Elle ressemble à la chenille de la tordeuse orientale et de la petite tordeuse des fruits mais s’en distingue grâce à l’absence de peigne anal.

Œuf : L’œuf du carpocapse, mesurant environ 1.3 mm de diamètre, est en forme de lentille. Gris après la ponte, un anneau rouge-orangé apparaît au cours de son développement. Avant l’éclosion de l’œuf, on peut identifier un point noir. Une femelle pond entre 50 et 80 œufs sur les feuilles ou les fruits.

Adulte : La larve adulte mesure de 15 à 22 mm. Ses ailes antérieures sont striées de fines lignes sombres et présentent une tache ovale brune bordée de deux liserés brillants à leur extrémité. Les ailes postérieures sont, quant à elles, colorées en brun cuivré.

Ponte : dans les 5 jours après accouplement (parfois 12 jours). Celle-ci se fait au crépuscule à une température supérieure à 15 degrés et à une hygrométrie supérieure à 60%.

Stade baladeur : 1 à 2 jours. Durée diminuée en cas de forte chaleur ou pour la deuxième génération.

Durée de vie d’un adulte : 12 à 18 jours.

Deux générations par an en général. On peut voir apparaître une troisième génération autour de la Méditerranée, mais celle-ci termine rarement son cycle.

Hiverne à l’état de larve diapausante dans un cocon blanchâtre sous les écorces ou dans le sol

• 1ère génération : apparaît d’avril à juin selon les régions.

• 2ème génération : constituée des larves issues du développement de la première génération.

On retrouve le carpocapse majoritairement sur les pommiers et les poiriers lorsqu’il s’attaque sur leurs pépins. Il est également très présent sur noyer et cognassier, et parfois prunier et abricotier.

Au stade baladeur de la larve, des petites morsures peuvent apparaître sur les feuilles. Le point de pénétration de la larve se situe souvent au contact de deux fruits ou d’un fruit et d’une feuille. Sur poire, il est fréquent que ce point de pénétration soit dans la cavité de l’œil.

La larve crée ensuite des galeries en spirale, encombrées de déjections. Elle se dirige alors vers le cœur du fruit, et s’attaque aux pépins sur pommes et poires, au noyau sur noyer et cognassier. Ces attaques provoquent la chute des fruits.

• Pommiers : ils sont sensibles pendant toute la durée des vols.

• Poiriers : le degré de sensibilité varie selon les variétés. Les variétés d’hiver (Conférence, Doyenné du Comice, etc.) sont sensibles surtout avec la deuxième génération de carpocapse, mais peuvent être attaquées avec la première. Les variétés d’été et d’automne (Dr. Jules Guyot, William’s, Beurré Hardy, etc.), sont quant à elles sensibles dès la première génération.

D’autres chenilles de papillons ravageurs occasionnent des dégâts, comme les tordeuses de la pelure Capua (Adoxophyes orama), Pandemis (Pandemis heparana) et Eulia (Argyrotaenia pulchellana). La larve consomme l’épiderme du fruit formant des broderies et des cavités. Les fruits sont alors dépréciés, pourrissent ou chutent. On peut également citer la tordeuse orientale du pêcher, qui est plus courante sur fruits à noyau mais qui peut aussi s'attaquer aux vergers de pommiers.

Solutions de lutte contre le carpocapse et autres tordeuses des pommes et des poires

Pour mieux lutter contre le carpocapse et autres tordeuses qui s’attaquent aux vergers, il est conseillé de déployer des solutions de biocontrôle utilisant la confusion sexuelle. Les gammes BASF RAK® 3 et 4 sont des solutions de biocontrôle qui sont utiles à tous types de vergers de pommiers ou poiriers. A chaque verger son RAK ® !

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