Protection anti-mildiou : associer, alterner, diversifier
Les phénomènes de résistance sont abordés sans tabou chez BASF. L’entreprise investit chaque année dans la recherche pour pérenniser l’efficacité de ses anti-mildiou, et proposer une gestion raisonnée et opérationnelle des modes d’action.

La résistance aux fongicides est un phénomène naturel. Mais il est possible d’en retarder l’apparition en raisonnant son programme de lutte anti-mildiou. Chez BASF, nous recommandons en premier lieu la prophylaxie. Elle diminue la pression de sélection et donc les risques de résistance. Concernant l’utilisation des fongicides, les mots d’ordre sont: associer, alterner et diversifier. Pour faciliter l’application pratique de ces recommandations, toutes les spécialités anti-mildiou de BASF, comportant une molécule à mode d’action unisite, associent systématiquement une molécule partenaire. Les mélanges extemporanés ne sont donc pas nécessaires.
Chaque année, les recommandations d’emploi des produits sont établies et révisées, en fonction notamment des résultats des suivis de l’évolution de la sensibilité du mildiou (= monitoring). BASF réalise des monitorings sur des molécules unisites telles que l’amétoctradine (pyrimidylamines). Les populations de 100 à 150 parcelles viticoles sont analysées tous les ans par des laboratoires indépendants. Cette surveillance vise à anticiper les phénomènes de résistance pratique.
Nous allons plus loin : pour affiner les connaissances et préconiser les stratégies les plus adaptées au vignoble, BASF conduit des travaux de recherche en laboratoire et en parcelles d’essai.