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Vignerons, vous pouvez être fiers !

Le vignoble français est une richesse pour notre pays que le monde entier nous envie : beauté des paysages, qualité et diversité des vins produits, savoir-faire des producteurs, mais aussi un certain art de vivre en lien avec une gastronomie largement reconnue. Viticulteurs et vignerons, vous êtes de vrais contributeurs de cette image positive qui rayonne au-delà de nos frontières ! Beaucoup d’attraits sont issus du travail de générations de vignerons et de viticulteurs qui ont appris à gérer cette plante peu docile pour en tirer le meilleur. Vous devez être fiers de votre métier et faire savoir tout ce que vous faites au quotidien pour défendre ce savoir et ce patrimoine. Plus que jamais, BASF est présent à vos côtés pour vous aider à promouvoir votre métier et l’expliquer au grand public, souvent pas assez informé !

" Je suis fier d'être vigneron avant tout par passion "

Installé à Riquewihr, au Domaine de la Tour Blanche, en Alsace, Daniel Klack est fier d’être vigneron. Un métier qui « doit être fait par passion », selon lui.

- En vidéo - Pourquoi produire du vin? La finalité, c'est la convivialité! #FierDetreVigneron

« La finalité, c’est la convivialité »​. Comme tous les vignerons, Daniel Klack est un chef d'entreprise et à ce titre, il veut vivre de son métier. Mais au-delà, ce qu’il apprécie, c’est la convivialité, le plaisir de déguster un bon vin avec des amis : « transmettre une histoire, transmettre son terroir, expliquer son métier… et tout ça dans la bonne humeur ».​

Pour lui, le monde vigneron est riche d’une grande diversité et chacun travaille en fonction de sa façon d’être. Mais « c'est un métier qui doit être fait par passion », comme il le dit à ses filles, si un jour une des deux veut reprendre le flambeau. Et « il faut que le produit soit à l’image du vigneron ».​

L’Alsace est une région viticole avec nombreux domaines cultivant 7 à 8 ha. « Ce côté micro-entreprise, c'est ce qui va donner cette diversité de produit, cette diversité de plaisir. Pour moi, c'est primordial. C'est vraiment une histoire et un patrimoine qu'on transmet aux futures générations. »

« Il y a deux qualités pour le métier de vigneron : la passion et la folie »

Près de Gaillac, le château Lastours appartient à la famille de Louis de Faramond depuis quatre siècles. Un héritage dont il attend de pouvoir vivre, et qu’il espère transmettre.​

​- En vidéo - Pour être un créateur de vin, il faut être follement passionné ! #FierDetreVigneron

Produire du vin, pour Louis de Faramond, c’est d’abord pour avoir le plaisir de boire un verre : un produit convivial, que l’on peut déguster avec des amis, autour d’une table, comme la culture française le propose. ​

Mais c’est aussi un métier qu’il aime et qu’il exerce avec passion, dont il espère pouvoir vivre… tout en soulignant le grain de folie qu’il nécessite. Face aux crises économiques, sanitaires, climatiques, « nous mettons en jeu non seulement notre entreprise, mais aussi notre vie personnelle, notre maison, le lieu familial », insiste le jeune vigneron, qui se définit lui-même comme « un créateur de vin, sérieusement fou » !​

Malgré tout, à long terme, il espère pouvoir transmettre cette activité familiale, car « on naît avec, il y a un bout de génétique dedans ».

« Je suis fier d’être vigneron coopérateur »

Grégory Brunel est adhérent d’une coopérative, mais il se sent pleinement vigneron, car très intéressé par la qualité du produit final. Sa fierté ? Participer à façonner le paysage, dans une biodiversité qui s’étoffe.

- En vidéo - Pourquoi produire du vin? La finalité, c'est aussi participer à façonner des paysages et favoriser la biodivesité! #FierDetreVigneron

Être vigneron producteur de vin ou viticulteur apporteur de raisin à la coopérative ? Pour Gregory Brunel, à Chusclan (Gard), la question ne se pose pas : il se sent vigneron coopérateur, parce que la finalité du produit vin le concerne particulièrement. Avec ses associés du Domaine de Géorand, il recherche « toujours à aller vers une meilleure qualité, un meilleur produit, pour avoir une facilité de vente et faire plaisir au consommateur final ».  ​

Pour lui, les vignerons sont aussi des façonneurs de paysage. Avec la vigne, mais aussi des oliviers, et pourquoi pas des grenadiers, des amandiers... « Avoir un beau paysage viticole qui s’arbore de plus en plus, avec une mixité, une diversité qui commence à arriver, ça ne peut être que bénéfique », estime ce passionné de culture et de travail de la terre.

Comme tous les chefs d’entreprises, Gregory Brunel souhaite, bien sûr, gagner sa vie, dans une économie plutôt stable et sereine. Mais il apprécie aussi de faire partie de la convivialité autour du vin, le plaisir de partager un moment avec ses collègues, les autres vignerons coopérateurs, avec les touristes…

Professionnels de la vigne et du vin : soyez-fier !

Les vins de France, et les vignerons qui les produisent, sont des ambassadeurs hors pair. Placés de plus en plus souvent sur le banc des accusés, les viticulteurs peuvent cependant être une source de fierté pour la France, son économie, son patrimoine et ses paysages.

Vigneron est une profession en pleine évolution, une profession engagée de plus en plus fortement dans des démarches durables. Une profession à (re)découvrir …Malgré les détracteurs… Portons ensemble des messages simples, précis et positifs au grand public et aux amateurs de vins !

La protection de la vigne, une nécessité

Oïdium, mildiou, pourriture grise : les maladies qui menacent nos vignobles nuisent à la qualité des raisins et donc du vin. Si on ne protégeait pas la vigne, on s’exposerait à d’importantes pertes de récolte et à une baisse de la qualité des vins. Heureusement, aujourd’hui, on sait protéger efficacement les vignes en respectant les principes d’une viticulture durable.

  • Entre 2005 et 2014, 61 nouveaux insectes ont été répertoriés en France
    La protection phytosanitaire doit s’adapter à l’apparition de nouveaux organismes nuisibles (insectes, champignons) due notamment à la mondialisation et au réchauffement climatique.
  • A partir de 8% d’oïdium dans la vendange, les défauts aromatiques du vin sont perceptibles
    Une attaque précoce peut entraîner une perte totale de la récolte. Une attaque tardive altère la qualité du vin en matière d’arôme, de goût, de couleur et de potentiel de vieillissement.
  • Les vers de grappe favorisent la contamination du vin par l’OTA
    En perforant les baies, ils permettent au champignon producteur de l’ochratoxine A (OTA) de se développer dans les grappes et de contaminer le vin. Plus il y a de vers de grappes, plus le taux d’OTA dans le vin est élevé.

En podcast, nous abordons également le thème suivant : en quoi la protection du vignoble est-elle utile ? La réponse de notre expert Vincent Jacus !

« La filière viti-vinicole, c'est le premier secteur de l'agriculture française en valeur, bien avant les céréales. Et le deuxième contributeur à la balance commerciale française, juste après l'aéronautique, avec 14 milliards d'exportations. Sans compter 550 000 emplois directs et indirects... et que serait la France sans ses paysages façonnés par les grecs, les romains ou les moines cisterciens ? Vignerons, vous pouvez être fiers ! »

Retrouvez plus de détails en écoutant notre podcast !

Une profession qui progresse sans cesse

Depuis de nombreuses années, la filière viti-vinicole est engagée dans une démarche de progrès continu en matière de protection des vignes contre les bioagresseurs. Au-delà de l’emploi de spécialités de plus en plus respectueuses de l’homme et de l’environnement, cette démarche de progrès se traduit notamment par une baisse d’utilisation des produits phytosanitaires, une réduction du dosage des produits utilisés, un développement de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE). Résultat : une qualité sanitaire des vins toujours plus rassurante.

  • 74% des matières actives ont été retirées du marché entre 1990 et 2014
    Sous l’effet d’une réglementation toujours plus stricte et du développement de molécules innovantes, trois matières actives sur quatre ont été retirées du marché en vingt-cinq ans, à commencer par les plus dangereuses. (source : DG Sanco)
  • Produits : des doses d’utilisation toujours plus faibles
    En soixante ans, les doses de produits appliquées à l’hectare ont été divisées par plus de 34. Plus efficaces et moins toxiques, les nouvelles matières actives sont utilisées à des doses de plus en plus faibles. Ainsi en termes de dose d’homologation à l’hectare, la moyenne des doses d’homologation était de 1858 g / ha toute culture confondue en 1950 ; elle était de 54 g / ha en 2009 ! (source : UIPP)

  • Les viticulteurs se tournent vers la certification HVE
    6699 exploitations viticoles sont certifiées HVE (haute valeur environnementale) au 1er juillet 2020. C’est 80% du total des exploitations agricoles françaises HVE, preuve, si nécessaire, que la filière viticulture est largement engagée dans la transition agroécologique.
  • Sécurité sanitaire des vins : un constat rassurant
    Un bilan des analyses de vins réalisées entre 2015 et 2018 par deux laboratoires certifiés ont révélé que la totalité des vins analysés était conforme à la réglementation : 32% ne présentaient aucun résidus détectables, 75% contenaient moins de 5 résidus différents et les teneurs moyennes étaient inférieures à 1% de la limite maximale autorisée. (source : OIV)

En Podcast : la protection du vignoble, un métier en pleine transition.

Comment le marché phytosanitaire en France a-t-il progressé au cours de ces 30 dernières années ?

Pour Pierre-Antoine Lardier, expert du marché viticole chez BASF :

« Pour être durable, la viticulture doit être rentable. Il faut combattre les ennemis des cultures ! Cela s’est fait tout d’abord, avec de la chimie minérale, puis organique. Au fur et à mesure du temps, les innovations se sont affinées, et améliorées en fonction aussi des problèmes donnés. Aujourd’hui, on cible les ravageurs ou les pathogènes à des stades très précis que la recherche a défini comme les meilleurs pour réussir. On traite au bon moment, avec le bon produit. Et on fait attention, à l’eau, à l’air… La gestion de l’enherbement a beaucoup évolué, aussi, par exemple. Il a fallu du temps pour développer ces solutions… Soyons confiants ! Les produits s’améliorent, les pratiques s’améliorent, les compétences s’améliorent, le niveau de formation s’améliore. L’agriculture restera le plus beau métier du monde, grâce aux progrès déjà faits, et qu’elle continuera à faire. »

Retrouvez plus de détails en écoutant notre podcast !

Paroles de femmes

Pionnière de la biodiversité au vignoble, Caroline Le Roux, technicienne viticole, est intarissable sur toutes les bêtes de plaine.

D’abord trader puis consultante, conférencière, journaliste, critique de vin… Gabrielle Vizzavona est multi-casquette !

Nadine Gublin est devenue œnologue presque par hasard, mais elle a tout de suite su qu’elle était faite pour ce métier !

Débordante d’énergie et de créativité, Margot Ducancel partage sa passion du vin avec son langage décomplexé, sur Instagram notamment. Dans un esprit toujours « girly », elle garde le « Rouge aux lèvres ».

L’équipe vigne BASF est heureuse de vous offrir le magazine « Parlons Vrai, Parlons vigne ». Avec celui-ci, nous nous engageons aux côtés des acteurs de la filière vigne et vin, pour valoriser les métiers de toute la filière mais aussi pour vous apporter de l’information sur des sujets de votre quotidien.

Découvrez le témoignage de viticulteurs sur ces sujets d’actualités : ​

- Notre dossier biocontrôle​
- Notre livre blanc maladies du bois

Retrouvez des informations utiles, pratiques et indispensables sur la réglementation et les bonnes pratiques en vigne : ZNT, EPI, ordre des mélanges… ​

Téléchargez nos affiches à installer dans votre caveau !

Plus personne ne conteste la place de la femme dans la filière vitivinicole aujourd’hui. Alors, donnons-leur la parole ! Retrouvez le portrait de ces femmes aux profils différents qui partagent leur connaissance du vin et de la vigne à travers différents métiers. En 2020, il y a autour de 35% de femmes dans la filière (source : Agreste).

La rentabilité de votre exploitation nécessite une attention du quotidien ?
Vous êtes soucieux de faire des choix judicieux pour la protection de vos vignes ?
Vous êtes fier de valoriser votre métier auprès de vos clients ou salariés ?

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