Le labour, une méthode agronomique qui limite la levée des adventices

La première étape d’une bonne stratégie de désherbage consiste à identifier, à l’échelle de chaque parcelle, l’adventice qui pose un problème récurrent tout au long de la rotation.

Objectifs

  • Gérer les résidus de récolte.
  • Limiter le développement des maladies sur les résidus.
  • Augmenter la minéralisation de la matière organique.
  • Aérer le sol.
  • Enfouir.

Utilité pour le désherbage

Le labour permet d’enfouir en profondeur le stock semencier superficiel. Les graines à faible durée de vie vont dépérir, si toutefois elles ne sont pas remontées à la surface l’année suivante. C’est pourquoi on privilégiera un labour occasionnel : environ 1 année sur 2.

Conditions d’efficacité

La rapidité de dépérissement de la graine enfouie dépend de sa durée de vie, encore appelée taux annuel de décroissance (TAD).

Les autres méthodes agronomiques favorables au désherbage

L'introduction d'une culture de printemps, une méthode agronomique qui limite la levée des adventices

Le décalage de la date de semis des céréales, une méthode agronomique qui limite la levée des adventices

Le faux-semis, une méthode agronomique qui limite la levée des adventices

En savoir plus sur le désherbage

Identifier la cible de la parcelle, intégrer l’agronomie dans la stratégie, alterner les modes d’action et traiter au bon moment : tels sont les quatre piliers d’un désherbage de qualité et pérenne. Cette démarche seule permet une maîtrise à long terme des principales adventices présentes dans la rotation la plus courante en France : colza-blé-orge. En voici les grands principes.

La résistance des bioagresseurs (maladies, adventices, ravageurs) à certains produits phytosanitaires est un sujet de préoccupation majeur pour tous les professionnels de l’agriculture. Pour prévenir et gérer le développement des résistances, il est essentiel de bien en connaître les mécanismes.

La résistance aux matières actives phytosanitaires fait appel à des mécanismes biochimiques, physiologiques ou comportementaux pouvant être très complexes. Attention, tout échec au champ n’est pas synonyme de résistance ; un diagnostic doit être établi au laboratoire.

Savoir comment les matières actives des produits phytosanitaires agissent sur le métabolisme et les fonctions vitales des bioagresseurs constitue un atout quand on veut adopter une stratégie volontariste de gestion des modes d’action. Aperçu des principaux modes d’action fongicides, insecticides et herbicides.

L’évolution de la sensibilité aux fongicides de certains champignons pathogènes suscite de légitimes inquiétudes. Elle n’est pourtant pas une fatalité. Il est possible de préserver l’efficacité des modes d’action fongicides en respectant quelques principes simples… c’est ce que l’on appelle « gérer les modes d’action ».

Pour limiter le développement des résistances aux herbicides, il est plus que jamais nécessaire de raisonner son désherbage dans le cadre de la rotation, en intégrant les bonnes pratiques agronomiques et en gérant correctement les modes d’action herbicides.

La moindre sensibilité aux matières actives insecticides développée par certains ravageurs n’est pas une fatalité. Il est possible de lutter contre ce phénomène en articulant mesures prophylactiques et gestion raisonnée des modes d’actions insecticides.

Ces contenus peuvent vous intéresser

AgAssist met à disposition gratuitement le catalogue complet des solutions phytosanitaires disponibles en France, ainsi que des services personnalisés (alertes météo, actualités, aides à la décision…) afin de vous aider à préserver vos cultures.

La Lettre d'Infos Agro
La Lettre d'Infos Agro

Abonnez-vous à notre lettre d'infos mensuelle et recevez nos actualités dédiées aux thématiques et cultures qui vous intéressent ainsi que nos avis d'experts !

Abonnez-vous à notre lettre d'infos mensuelle et recevez nos actualités dédiées aux thématiques et cultures qui vous intéressent ainsi que nos avis d'experts !

Les prévisions météorologiques de votre région à 8 jours !

L’utilisation des produits phytosanitaires est fortement encadrée et elle doit suivre les bonnes pratiques agricoles : préservation de l'environnement et de la biodiversité.

Top