parlons vrai parlons agroécologie

Favoriser les auxiliaires par conservation des habitats

Les auxiliaires sont nombreux au vignoble : une étude* réalisée par BASF et le laboratoire d’entomologie Flor’Insectes a permis d’identifier 800 espèces différentes dont plus de 85% sont des auxiliaires.

Comment les viticulteurs veillent-ils au maintien de la biodiversité au vignoble ?

Daniel Klack, Gregory Brunel et Louis De Faramond, trois viticulteurs, témoignent dans le cadre du programme Parlons Vrai Parlons Vigne sur leurs pratiques en faveur de la biodiversité au vignoble.

Découvrez leurs témoignages

Infrastructure agroécologiques et bons choix techniques en faveur de la biodiversité 

Les infrastructures agroécologiques (haies, inter-rangs enherbés, fossés et tournières) vont servir de gîte, de couvert et de refuge pour ces auxiliaires.

  • Favoriser leur développement, c’est pérenniser la richesse naturelle des parcelles. BASF conseille par exemple sur le choix des espèces végétales et la localisation optimale des bandes enherbées fleuries.

Le choix des techniques de lutte contre les ravageurs est également essentiel.

  • Les parcelles de vigne en stratégie de lutte Rak® ont significativement plus d’auxiliaires sur le feuillage que les parcelles témoins non confusées.

Ces leviers sont complémentaires : la biodiversité sera encore plus abondante dans une parcelle associant les Rak® et infrastructures agroécologiques dont la présence d’une haie en bordure.

Lors d’une perturbation, comme une fauche ou un traitement, dans les paysages complexes et diversifiés, les auxiliaires reviennent très vite coloniser le milieu. Ainsi, malgré des traitements parfois nécessaires (ex : lutte obligatoire contre la cicadelle de la flavescence dorée), la biodiversité se maintient à un niveau élevé. Ce type de vignoble présente une bonne résilience écologique.

Biodiversité utile : pérenniser la richesse naturelle

Les auxiliaires au vignoble

Chrysopes, hyménoptères parasitoïdes, araignées et carabes sont les principaux ennemis naturels des ravageurs de la vigne.

Cette entomofaune est très efficace :

ChrysopesHyménoptères parasitoïdesAraignéesCarabes
Une femelle chrysope peut pondre jusqu’à 1000 œufs et chaque larve peut consommer plusieurs centaines de proies durant sa vie.Le Campoplex Capitator (hyménoptère) peut parasiter jusqu’à 66% des chenilles d’Eudémis en G1.Les carabes sont très voraces. Les gros carabiques peuvent manger 3,4 fois leur poids/jour.On estime de 10 à 20% la capture des tordeuses grâce aux araignées tisseuses de toiles.

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