« Face aux souches résistantes de septoriose, j’attends de nouvelles variétés de blé et de nouvelles molécules fongicides. »
Installé sur la commune de La Veuve, en Champagne crayeuse, Thierry Galichet s’occupe d’une exploitation en polyculture, dont une cinquantaine d’hectares de blé. Il détaille le programme fongicide qu’il a utilisé pour la campagne 2019 et nous confie ses attentes pour l’avenir.
Contexte de l’année
Face à la septoriose, Thierry Galichet constate une baisse de performance des variétés qu’il a l’habitude d’utiliser. Idem pour les produits fongicides dont l’efficacité diminue en raison de résistances qu’ont développées certaines souches de septoriose. Par ailleurs, il déplore le retrait du marché de produits qui avaient fait leurs preuves, ce qui contribue à réduire l’offre de solutions disponibles.
Son programme fongicide blé en 2019
- T0 : un antioïdium spécifique.
- T1 (chlorothalonil) : sur une partie seulement de la sole de blé, suivant les recommandations de son OAD.
- T2 (metconazole + Xemium®) : appliqué au stade DFE (contre la septoriose).
- T3 : en post-floraison pour lutter contre la fusariose.
Ce qu’il espère pour l’avenir
Pour faire face à ces nouvelles souches de septoriose , Thierry Galichet compte sur l’innovation. Sur le plan génétique, d’abord, afin de disposer de nouvelles variétés de blé résistantes à la septoriose. Sur le plan de la chimie, ensuite, avec la mise sur le marché de nouvelles molécules fongicides.