Bien choisir ses variétés d’orges de printemps
Critères de qualité du marché brassicole, variétés d’orge de printemps préférées des brasseurs et malteurs : comment raisonner son choix variétal.
La culture des orges de printemps en France a pour vocation quasi exclusive la production de malt. Il est donc fortement recommandé de cultiver les variétés pour lesquelles les organismes de collecte locaux ont un marché. Ces variétés sont sélectionnées dans la liste éditée chaque année par les Malteurs et Brasseurs de France (voir ci-dessous). Pour une valorisation brassicole, les mélanges avec d’autres espèces sont à proscrire. Les critères de refus de lot pour présence de pois ou autres graines sont très stricts.
Comme pour l’orge d’hiver, on cherchera le meilleur compromis entre potentiel de rendement et débouché, sans négliger d’autres critères comme la sensibilité aux maladies ou aux accidents climatiques :
- Tolérance aux maladies, en particulier rhynchosporiose , helminthosporiose et oïdium .
- Tolérance aux stress climatiques : froid, stress hydrique, températures échaudantes…
Variétés brassicoles d’orge de printemps
Le débouché orge de brasserie est très exigeant. La récolte doit satisfaire aux exigences d’un cahier des charges comportant de nombreux critères qualité. Ils concernent en particulier la germination, la pureté variétale, le taux de protéines, le calibrage et l’humidité à la récolte.
Les fongicides contribuent à la qualité des orges brassicoles
- Les maladies affectent non seulement le rendement mais aussi la qualité de la récolte.
- Si la protection fongicide n’a pas d’effet sur la teneur en protéines, elle en a sur le calibrage.
- Il existe une relation étroite entre poids des grains, calibrage et rendement.
Intégrer une orge de printemps dans sa rotation pour contrôler les adventices
Pourquoi implanter une orge de printemps ? L’intérêt principal est agronomique : les cultures de printemps ne favorisent pas la même flore adventice que les cultures d’hiver, elles sont davantage propices au désherbage mécanique et leur vitesse d’implantation limite l’enherbement du sol.