Favoriser la biodiversité sur mon exploitation

Combiner solutions de biocontrôle et infrastructures écologiques

Des études montrent qu’il est possible de favoriser le développement des insectes auxiliaires de la vigne en associant lutte par confusion sexuelle contre les tordeuses de la grappe et aménagements paysagers autour des parcelles.

Biocontrôle : des solutions complémentaires pour protéger les cultures

Les techniques de biocontrôle font appel à des organismes vivants ou à des substances permettant de réguler les populations de bioagresseurs des cultures. Le biocontrôle trouve sa place dans une approche agroécologique intégrant diverses techniques visant à diminuer les intrants (engrais, produits de synthèse, etc.) et permet de diversifier les solutions de protection des plantes à disposition des agriculteurs.

Utilisé en complément de la protection conventionnelle des cultures, il offre de nouvelles perspectives aux agriculteurs. C’est notamment le cas dans les domaines de la vigne et de l’arboriculture, pour lesquels BASF a développé des solutions de régulation des populations de ravageurs basées sur la technique de confusion sexuelle.

La confusion sexuelle : une méthode efficace pour protéger les vignes et les vergers

Depuis plus de trente ans, BASF propose avec sa gamme RAK® des solutions de lutte par confusion sexuelle pour protéger les vignes et les vergers contre les ravageurs. Cette méthode, qui utilise les phéromones des insectes femelles pour perturber la reproduction, permet de réguler les populations de tordeuses de la grappe (eudémis et cochylis) en vigne et celles de chenilles foreuses de fruits (tordeuses et carpocapses) en vergers.

Cette méthode contribue à réduire le nombre d’interventions avec des insecticides, voire à les éviter complètement dans certains cas. De cette façon, BASF contribue à répondre à la fois aux attentes des consommateurs et des agriculteurs.

Ce que révèle l’étude menée dans les vignobles du Sud-Ouest

Depuis 2015, BASF mène une étude sur les populations d’insectes présentes dans les vignes protégées contre les ravageurs par sa solution de biocontrôle Rak®. Le premier volet de cette étude, qui portait sur les vignobles du Sud-Ouest, a révélé une grande richesse de l’entomofaune avec plus de 600 espèces ou genres recensés, dont 85% sont des auxiliaires de la vigne.

L’étude a aussi mis en évidence que les auxiliaires sont d’autant plus abondants que le paysage environnant les vignes est riche en haies, jachères ou zones enherbées. Ce qui plaide pour la mise en place d’aménagements paysagers.

Les autres pratiques phytosanitaires

Un certain nombre de bonnes pratiques sont à respecter avant, pendant et après la pulvérisation : réglages, conditions météorologiques, respect des ZNT ou enregistrement des interventions phytosanitaires.

Mares, étangs, ruisseaux et rivières constituent des habitats propices à la biodiversité. Les agriculteurs sont attentifs à ne pas les contaminer lorsqu’ils traitent leurs cultures. Notamment en évitant les accidents de manipulation des produits, et des effluents, phytosanitaires, et aussi en luttant contre la dérive de pulvérisation et les phénomènes de ruissellement intra ou extra parcellaires au sein du bassin versant.

Riches en nectar et en pollen, les fleurs de colza constituent une source importante de nourriture pour les abeilles à la sortie de l’hiver. Comment prendre soin d’elles sachant que la période de traitement fongicide du colza correspond au moment où elles sont nombreuses dans les champs.

Comment favoriser la biodiversité sur mon exploitation ?

Aménagements, pratiques culturales ou phytosanitaires : voici une liste non exhaustive de moyens d’améliorer la biodiversité sur une exploitation agricole.

Aménagements, pratiques culturales ou phytosanitaires : voici une liste non exhaustive de moyens d’améliorer la biodiversité sur une exploitation viticole ou arboricole.


Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée, consultez ​ http://agriculture.gouv.fr/ecophyto .

Pour les usages autorisés, doses, conditions et restrictions d’emploi : se référer à l’étiquette du produit et/ou aux usages homologués mentionnés sur notre ​catalogue produits et/ou www.phytodata.com .

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