Les composantes du rendement de l’orge
Les composantes du rendement pour l’orge sont sensiblement les mêmes que celles du blé : densité de plantes, capacité de tallage, fertilité-épi, poids de mille grains (PMG). Pour plus de précisions, on se reportera à l’article sur les composantes du rendement du blé.
Rendement de l’orge : 3 composantes principales
Le rendement se met en place tout au long du cycle de l’orge au travers de plusieurs composantes.
Impact de la densité d’épis sur le rendement de l’orge
Le peuplement épis /m2 est une composante du rendement majeure pour les orges. Caractérisées génétiquement par la présence “ incompressible” de trois grains/ épillet pour les 6 rangs et d’un pour les 2 rangs, les orges font leur rendement par ajustement du nombre de grains/épi (ou plus justement, le nombre d’épillets/ épi) et du PMG
Le nombre d’épis par mètre carré dépend de la densité initiale et de la capacité de tallage.
Il varie entre 500 et 700 épis/m2 selon les variétés (± 150 épis/m2 selon l’année et les orges 6 rangs ou 2 rangs).
Impact de la fertilité-épi sur le rendement de l’orge
Ce terme désigne le nombre d’épillets par épi et le nombre de grains par épillet.
La fertilité des épis est d’autant plus élevée que le nombre d’épis/ m2 est faible.
Exemple pour un réseau d’essais en 2020, sur la base de peuplement d’épis plus faibles, les escourgeons avec 500 épis / m2 en moyenne forment plus de grains/ épi que les orges à 2 rangs (ici avec 750 épis/m2 en moyenne). Le nombre de grains / épi étaient respectivement de 40 et 23 grains / épi.
Il varie entre 20 et 45 grains/épi selon les variétés (± 5 grains/épi selon l’année).
Impact du poids des mille grains (PMG) sur le rendement de l’orge
Ce paramètre est directement corrélé à la taille du grain. Le PMG est d’autant plus faible que le nombre de grains/ m2 est élevé. Les escourgeons forment des grains plus petits que les orges à 2 rangs.
Il varie entre 45 et 55 g selon les variétés (± 5 g selon l’année).
Les clés pour maximiser le rendement en orge
Le nombre de grains par unité de surface et le poids individuel des grains constituent les deux grands critères d'une bonne moisson. En amont, les rendements élevés dépendent de la quantité de pousses et de feuilles, ainsi que du maintien du couvert vert. Ces deux facteurs augmentent le nombre de grains/d'épis/d'épillets ainsi que la taille des grains.