La rentabilité des traitements anti-botrytis
Une attaque de botrytis se traduit par une perte de volume et des surcoûts de rattrapage à la vendange et à la vinification. Au final, la baisse de revenu est largement supérieure au coût d’un traitement anti-botrytis. La preuve par les chiffres.

Nuisibilité du botrytis : de graves conséquences quantitatives et qualitatives
Les conséquences des attaques de botrytis sont multiples, tant en termes de rendement que de qualité des vins.
Pertes de rendement
Les pertes en jus sont proportionnelles au taux d’attaque par la pourriture grise au moment de la vendange
Perte de qualité
- Directe : par la dégradation de composés aromatiques, l’apparition de mauvais goûts et la présence de substances indésirables dans une vinification de qualité.
- Indirecte : en obligeant le viticulteur à avancer la date de vendange de peur de voir la maladie exploser.
Surcoûts d’intervention
- A la vendange : nécessité de réaliser un tri des grappes au vignoble ou à l’entrée en cave.
- A la vinification : élimination de l’excès de matières solides (centrifugation, enzymage, débourbage, filtration), interventions spécifiques (sulfitage, levurage, acidification…)

Coûts de rattrapage d’une vendange botrytisée
Les surcoûts induits par les actions de rattrapage d’une vendange botrytisée sont bien supérieurs au coût d’une protection complète contre le botrytis.
Mauvaise conservation
Ce défaut est particulièrement grave pour les vins de garde.

Coût de revient d’un programme anti-botrytis
Le coût de revient d’un traitement contre le botrytis (0,03 euro par bouteille) est finalement marginal si on le rapporte au coût total d’une bouteille (5 euros). Il est ainsi 7 fois moins élevé que celui du bouchon…