1. Identifier la cible de la parcelle
Les 4 piliers du désherbage.
La première étape d’une bonne stratégie de désherbage consiste à identifier, à l’échelle de chaque parcelle, l’adventice qui pose un problème récurrent tout au long de la rotation.
Tenir compte de l’historique de la parcelle
Les agriculteurs le savent bien : il y a les parcelles à vulpin, les parcelles à gaillet, etc. Cette hégémonie d’une adventice sur les autres s’est forgée au fil de la rotation des cultures et des méthodes agronomiques utilisées. Une fois installée, celle-ci devient difficile à déloger.
C’est pourquoi, la première étape d’une stratégie de désherbage de long terme consistera à identifier, à l’échelle de la parcelle, l’adventice qui pose un problème récurrent tout au long de la rotation.
Evidemment, les parcelles peuvent aussi présenter une flore diversifiée. Il faudra alors, pour ces parcelles, se fixer des priorités de lutte.
La stratégie de désherbage se concentrera sur cette cible dès l’implantation de la première culture. L’objectif sera de réduire le stock grainier de la parcelle le plus tôt possible dans la rotation.
Les principales adventices de la rotation colza-blé-orge
Dans la rotation colza-blé-orge, la plus fréquente sur les exploitations françaises, on retrouve fréquemment les mêmes adventices : vulpin, ray-grass, géranium, matricaire, ravenelle, gaillet et coquelicot.
200 | C'est le nombre d’espèces adventices ayant un impact sur le rendement des céréales. |
20 q/ha | C'est la nuisibilité du vulpin en céréales quand sa densité dépasse 20 pieds/m2. (Arvalis - institut du végétal) |