Herbicides à base de bentazone : des mesures de précaution pour préserver la qualité de l’eau
Pour mieux intégrer les principes de l’agriculture durable, il est essentiel de prendre en compte les facteurs agroclimatiques lors de l’utilisation de certaines substances telles que la bentazone. Si on ne tient pas compte de ces facteurs, cette substance active présente dans certains herbicides peut s’infiltrer dans les eaux souterraines. Certaines mesures, proposées par BASF et faciles à mettre en œuvre, permettent de limiter les risques.

BASF en faveur de la gestion responsable de la bentazone
La protection des ressources en eau est sans aucun doute l’un des chantiers majeur de l’agriculture durable. Dans ce cadre, BASF s’emploie à assurer une gestion responsable de ses molécules phytosanitaires. Cette initiative s’applique main dans la main avec les acteurs territoriaux, que l’entreprise accompagne par la mise en place de mesures concrètes permettant d’améliorer l’utilisation des produits dans les bassins versants.
Le plan de prévention relatif à la gestion responsable de la bentazone illustre la stratégie de BASF vis-à-vis de la qualité de l’eau. Cette molécule entre dans la composition de certains herbicides de la gamme BASF, comme les produits Basagran ® SG ou Corum ®. Substance potentiellement « mobile », la bentazone peut s’infiltrer vers les eaux souterraines si les bonnes pratiques et certaines mesures spécifiques ne sont pas respectées.
Mesures de précaution contre les risques d’infiltration de la bentazone
Pour éviter tout risque d’infiltration, il est important de respecter des mesures, simples à mettre en oeuvre, afin de maintenir la disponibilité de ces produits pour le désherbage des cultures.
Des mesures adaptées aux sols sensibles sur les aires de protection de captage d’eau
Les sols ne sont pas tous égaux face aux transferts d’infiltration. C’est pourquoi BASF s’est attaché à définir les sols les plus sensibles. Ainsi, il est préférable d’éviter d’utiliser des herbicides à base de bentazone sur :
- les sols à teneur en matière organique (MO) inférieure à 1,7 %,
- les sols superficiels caillouteux formés sur une roche calcaire (sols de pH > 7 et de moins de 35 cm d’épaisseur labourable),
- les sols avec présence d’eau peu profonde (nappe d’eau à moins d’un mètre de profondeur au moins une partie de l’année).
Mesures à appliquer sur toutes vos parcelles
D'autres précautions simples permettent de sécuriser l’usage des herbicides à base de bentazone à la parcelle. BASF recommande notamment :
- 1. la mise en place d’un dispositif tampon végétalisé d’une largeur minimale de 5 mètres, tel qu’une bande enherbée ou une haie, aux abords des points d’eau.
- 2. le calcul rigoureux de la dose totale de bentazone répandue pour ne pas dépasser les 1 000 g/ha par an :
- noter la dose apportée par chaque traitement et calculer la somme annuelle,
- pour optimiser l’efficacité, traiter en conditions favorables (hygrométrie élevée > 70 %, températures de 5 à 18 °C, luminosité, adventices jeunes…).
- 3. l’utilisation de votre herbicide en dehors des périodes de renouvellement des nappes phréatiques, c’est-à-dire généralement avant le 21 septembre et après le 21 mars.
Au-delà de ces mesures, certains réflexes contribuent à limiter la contamination des ressources en eau avant, pendant et après le traitement :
- AVANT : sécuriser la préparation de la bouillie afin d’éviter les retours d’eau vers le réseau d’eau potable, les débordements et les fuites vers le réseau hydrographique.
- PENDANT : ne pas traiter si le vent est supérieur à 19 km/h.
- APRÈS : respecter les règles de gestion des effluents et des eaux de lavage : dilution et épandage de la bouillie à la parcelle, rinçages et lavages sécurisés (Arrêté du 12 septembre 2006).